(*) lieu d’implantation du phare, battu par l’océan |
(*) Pour mémoire, l’abbé de Cluny percevait 50 000 francs et celui de Cîteaux 120 000 francs |
Dernière mise à jour : décembre 2008 |
(*) La réforme monastique de Cluny au X me siècle et sa dépendance à la papauté seulement, permet à cette abbaye de réunir en un peu plus d’un siècle 10 000 moines dans environ 1250 monastères, mais, en réaction, à initié dans l’Eglise une opposition orientée vers un grand mouvement ascétique, conduisant au « désert » des âmes ardentes, éprises d’absolu, de séparation du monde, d’union intense à Dieu qui parle dans le silence des espaces et de la nature. |
(*) Mais c’est bien trop tard, qu’arrive cette abbaye Bénédictine en terre Brionnaise. Cluny avec Charlieu, Paray et Marcigny occupe tout le territoire. Elle est aussi trop proche du prieuré et sanctuaire de pèlerinage d’Anzy le Duc, (au nord de Marcigny) rattaché à l’abbaye de Saint Martin d’Autun. Enfin, elle sera très vite concurrencée par l’abbaye Cistercienne de la Bénisson-Dieu (initialement Bénédiction de Dieu) fondée en 1138 et proche de Briennon. |
(*) L’Evêque Drogon « souffrait de la concurrence de Cluny» d’autant qu’il venait de recevoir un sérieux avertissement du légat du pape, justement Pierre Damien, au Concile de Châlon, en 1063 qui rappela au nom de l’Eglise Romaine que « Cluny dépend du saint-Siège seul » et non pas de l’Evêque de Mâcon, bien que située dans ce diocèse. |
(*) Il reste actuellement du XIII me siècle un chœur très élégant équivalent à une demi cathédrale, complété d’une sculpture bourguignonne remarquable sur le portail d'entrée. |
(*) En 1746, lors d’une visite pastorale on ne nomme plus que les trois églises de Melay, Ligny et Azolette. |