(*) Comme souvent à cette époque, la charte de fondation est le fruit de l’imagination d'un moine du XVI me siècle, qui montre Guichard III rêvant "six hommes, le joug au cou, tirant une charrue et dirigés par le Saint Abbé de Tiron, Bernard, pour tracer un sillon droit. A mesure qu'ils avancent, sortent de terre des fruits en abondance". |
(*) on dirait maintenant sa "résidence secondaire" |
(*) fils successeur de Guichard III, mort juste avant. |
Chapitre IV — Premier tiers du XII me siècle. Lutte d’influence entre Beaujeu et Dun |
(*) Ils n'hésitèrent pas à lui céder leurs héritages, libres et indépendants (en alleu) pour les recevoir aussitôt de Guichard III, dépendants et inféodés (en fief). Les propriétaires sans armes abdiquèrent donc leur indépendance pour conserver leur sécurité et devinrent "hommes liges" de Guichard III, liant leurs intérêts aux siens, sûrs ainsi d'être bien protégés et défendus. C'est l'inféodation : il y a sujétion de la part de celui qui se fait feudataire, alors que pour celui qui a repris "en alleu" il n'y a pas acquisition, mais extension de suzeraineté. Cette féodalité se développa tout au long du XIIème siècle où l'alleu se transforme en fief. |
(*) Comme le note Pierre le Vénérable "Guichard III utilisa ses avantages, non pour le service de Dieu, mais pour assouvir son orgueil en consumant aussi la plupart de ses jours dans l'ambition et la vanité du monde, avec un labeur infini, comme l'araignée qui tisse sa toile". |
Dernière mise à jour : décembre 2008 |