Zone de Texte: CHAPITRE III
L’Histoire d’Azolette se vérifie par l’enquête de l’intendant J. Bouchu 
Zone de Texte: I - Enquête sur Azolette entre 1666 et 1669 avec 14 questions
	Question : I



	Question : II



	Question : III



	Question : IV



	Question : V


	
Question : VI



	Question : VII



	Question : VIII


	
Question : IX



	Question : X




	Question : XI



	Question : XII


	
Question : XIII


	
Question : XIV



Dernière mise à jour : Mars 2009

Zone de Texte: Préambule
Au début de son règne, effectif à la mort de Mazarin dès1661, Louis XIV imposa en France une enquête fiscale pour connaître les dettes et charges de toutes les communautés du Royaume.

Les archives du département de la Côte d’Or viennent de rendre publique (Mars 2008)  de l’intendant de Bourgogne J.Bouchu, l’enquête exigée de ses délégués dans les communautés de la Généralité de Dijon sous forme d’un questionnaire fiscal imposé et appliqué à toutes les paroisses.
Ceci nécessita un travail de 3 ans (1666/1669) en conformité avec l’ordonnance Royale du 7 Aout1665. Cette enquête comprenait un questionnaire de 14 demandes imprimées qui vient d’être publié. Nous avons trouvé dans le registre relatif au Comté de Mâcon (C2889) la paroisse d’Azolette prouvant qu’elle est bien en Bourgogne rattachée au Comté de Mâcon.

Nous mettons sur le site tout  le questionnaire sur Azolette avec les réponses constituant notre première pièce officielle sur la Paroisse.

(*) Voir Azolette du XIIème siècle au XVIème siècle/ Chapitre IV /Sous titre IV- Joug Dieu)

(*) Circuit= périmètre

(*) Un ponceau celui de Chaumont avec une seule arche et surtout sans péage

(*) Pour payer les redevances

(**) ancienne mesure agraire équivalant à ce qu’un homme peut faucher de pré en un jour

(*) tout étant compris dans les habitans confirme l’estimation de 5 personnes par feu.

Il y a donc : 44x5=220 personnes

(**)Le terme de «commodes» serait d’«aisés» actuellement

(***) mais pas foncièrement pauvres

(*) C’était  27 livres en 1621

(*) preuve que les charges sont plus chères en Beaujolais et Lyonnais qu’en Mâconnais.)

*Bled=blé

**Le chanvre est une plante dioïque ( pied mâle et femelle)

Les pieds mâles sont matures avant les pieds femelles produisent du pollen qui fécondent les femelles qui font les graines : le chènevis. D’où l’importance des Pieds femelles pour la reproduction.

***Nous connaissons maintenant la dixme pour Azolette :

Une gerbe sur 25 gerbes.

Zone de Texte: III -Population d’Azolette en 1669 

Nous venons de voir à la question VII de l’enquête, que le nombre d’habitans y compris veuves locataires et journaliers était pour Azolette de 44 ce qui correspond à (44x5=220)  environ 225 âmes.

Nous constatons donc la croissance régulière de la population des Azolettons qui passe de 70 avant 1531 pour atteindre 120 en1553, 200 en 1621 et 225 en1669.

De plus à la question V il est indiqué qu’il y a des hommes occupés au labourage et d’autres à faire des toiles qu’ils vendent dans le Lyonnais. Autrement dit avec les laboureurs et les journaliers qui s’occupent de la terre il y a des hommes qui s’occupent de tisser la toile (tixiers ) et d’autres de la vendre (marchands) dans le Lyonnais.

Cette enquête montre enfin que les gens installés à Azolette en Mâconnais avaient avantage pour l’imposition à commercer avec les gens du Lyonnais, comme l’indique la question IX qui précise que personne d’Azolette ne se retire en Beaujolais et Lyonnais (pour payer moins d’impôt évidemment).

Nous allons étudier au chapitre qui suit  toute l’incidence du tissage et du commerce du chanvre(*) sur la vie des Azolettons au XVIIème siècle

(*) Cf. :question XIII de l’enquête qui parle du chanvre. Le coton apparait  juste avant  la Révolution comme en témoigne le registre paroissial d’Azolette pour l’année 1784 que nous citerons ultérieurement.