Zone de Texte: Curé de Saint Bruno (1817-1823) 
Premier curé de Saint Bruno, comme prêtre des Chartreux, avec résidence à la maison « carrée », cette fonction fut depuis toujours exercée par un « prêtre de Saint Irénée ». 

En tant que curé, il compléta le mobilier de l’église. Il acheta les cloches qu’il installa dans le petit clocheton au centre du chœur, mais leur fonctionnement indisposèrent les voisins immédiats qui eurent gain de cause et depuis elles furent muettes, jusqu’à la réouverture de l’église restaurée depuis quelques mois. C’est lui aussi qui redonna aux stalles et aux frises les colombes et les lys que la Révolution avait martelés. Un Delacroix d’Azolette devait en souffrir plus qu’un autre.
Surtout il édifia les paroissiens par sa piété et sa charité délicates.
Une mission, celle-là familiale (bien que curieusement occultée dans le livre de Paul Perroy) fut d’accueillir son neveu Louis de la Croix à la maison des Chartreux. Après les cent jours, Jean Marie II, frère de l’abbé étant responsable de la Gendarmerie Royale de Montbrison, mit son fils Louis, âgé de 13 ans, au petit séminaire proche de Verrières où il fit ses études. Laissant apparaître une vocation sacerdotale, il continua au Grand Séminaire de Saint Irénée tout en résidant aux Chartreux avec son oncle abbé. 
Bien que très entouré, c’est avant de recevoir les ordres majeurs qu’il s’arrêta. Sa vocation s’était émoussée, l’oncle allait partir à Belley, il rentra en 1822 à Azolette sans rien renier de ses obligations religieuses mais souffrant d’une « indifférence » et d’une langueur prémices des dépressions psychiques qu’il garda le reste de sa vie.
Conclusion
Nous venons de vivre avec l’abbé Delacroix d’Azolette ses années de prêtrise, d’abord paroissiales puis comme responsable des séminaires diocésains ensuite cofondateur d’une Société de prêtres diocésains, enfin « gros propriétaire immobilier » et curé de la paroisse Saint Bruno à Lyon.
Dix sept ans de vie sacerdotale entièrement vouée au diocèse de Lyon et à son chef le Cardinal Fesch qui lui accorda une confiance totale et en paraphrasant la devise des Jésuites, nous pourrions résumer l’ensemble de ces années de prêtrise par :
« ad majorem gloriam diœcesis lugdunensis »