Zone de Texte: Jeunesse et préparation sacerdotale (1779-1806) 
Nicolas Augustin Delacroix d’Azolette naquit à Propières (69) le 15 juillet 1779 au centre du village, dans la maison Babillon, propriété de sa grand-mère Elisabeth, née Babillon des Oiselliers, épouse de François-Marie. Ses parents Jean-Marie I et Philiberte y habitaient depuis 1776 et y demeurent jusqu’à la mort de François-Marie en 1783, avant de retourner au Plumet.
On mentionnera la pieuse tradition, qu’à son baptême, dans les bras d’une nourrice malhabile, glissant de ses langes, Nicolas Augustin tomba à terre entre la maison et l’église, sans constat immédiat ni conséquence mais preuve quasi miraculeuse des vues de Dieu sur ce petit enfant. Cette tradition est édifiante mais peu plausible pour un baptême en plein été avec la maison Babillon si proche de l’église.
Il fit ses premières classes au collège privé dans l’ancien monastère de l’île Barbe qui fermé à la Révolution, l’obligea à revenir à Azolette pour continuer ses études avec son oncle Nicolas, curé d’Azolette, qui partit en exil volontaire en septembre 1792, pour éviter la déportation ou la guillotine, refusant le serment à la constitution civile du clergé exigé par la Convention.
Ayant terminé ses études à Lyon, en 1795 il n’entra pas à la jeune École Polytechnique, fondée un an avant, acceptant de partir à Paris, mais pour la Faculté de Médecine. Il y reste trois ans en l’absence de tout séminaire en France.
A la fin du XIX me siècle, les orages se dissipent, le culte se réorganise et un prêtre éclairé, Monsieur Emery, supérieur général de la Congrégation de Saint Sulpice, écouté et admiré par Bonaparte, est autorisé à ouvrir, de nouveau, le séminaire de Paris où Nicolas Augustin est admis. Il y resta trois ans, mais malade revint à Azolette continuer ses études sacerdotales avec l’oncle, curé d’Azolette, revenu d’exil en 1800. Rentré au grand séminaire de Saint Irénée dès sa réouverture le 2 Novembre 1805, il y effectue son diaconat.
Le 3 août 1806, il est ordonné prêtre à la Primatiale Saint Jean par le Cardinal Fesch de passage à Lyon, venant de son ambassade auprès du Saint-Siège pour rendre compte à son neveu  Bonaparte de son mandat.