Zone de Texte: Une vieille légende raconte que la colline de Brouilly est l’œuvre de Gargantua. Ce dernier, lorsqu’il abusait un peu trop de la bonté du jus de la vigne avait souvent de bien folles idées.
C’est ainsi qu’un soir il décida de ramasser des marrons. N’ayant pas bien les yeux en face des trous, il prit alors des cailloux pour des marrons. Le poids de sa musette le raviva très vite et il s’aperçut alors de sa véritable cueillette. De colère, il vida sa musette d’un seul coup et fit un énorme tas de cailloux : le Mont Brouilly était né.
De 1850 à 1852, la vigne beaujolaise est anéantie par les grêles, gelées et par l’oïdium, une maladie de la vigne. Au village de Charentay, où la vigne est particulièrement atteinte, nait l’idée de construire une chapelle pour protéger le vignoble. Les plans de la chapelle furent dessinés par M. Desjardins, architecte à Lyon. Le coût total des travaux est évalué à 30 000 Francs, mais les dons sont nombreux. Le 16 octobre 1854, une cérémonie religieuse est célébrée en l’honneur de la pose de la première pierre de l’édifice religieux. L’inauguration de la chapelle dédiée à Notre Dame aux Raisins a lieu le 8 septembre 1857, en présence de Monseigneur LACROIX (sic) d’Azolette, archevêque d’Auch.
Sommet divinatoire, les lieux ont été occupés dès l’époque celtique par une pyramide et les druides y effectuaient des sacrifices, dit-on ! Aujourd’hui, c’est la chapelle Notre-dame aux Raisins qui accueille chaque année, le 8 septembre, de très nombreux pèlerins venant de tout le beaujolais célébrer la nativité de la Vierge Marie et la supplier de protéger la vigne des mauvaises pluies.
(Tiré de l’almanach du Lyonnais — Beaujolais — année 2002)
		Communiqué par Olivier Morel
« Notre Dame aux raisins »au sommet du mont Brouilly

Petites Histoires pertinentes ou impertinentes sur le vin Beaujolais familial